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L’Autre Rive Hannut, une église communautaire

Eunice Parodi | Public Relations


Lancée en 2014 sur le modèle de sa « grande sœur » de Gembloux, la communauté de Hannut se veut être une expression du corps de Christ. En s’engageant localement auprès de ses voisins directs, L’Autre Rive choisit de vivre au milieu des gens. Elle invite les habitants de la région à cheminer avec Jésus au sein d’un groupe, leur offrant l’occasion de participer aux partages et à la vie communautaire.

Béatrice a rencontré Jésus à 19 ans dans sa France natale et vit en Belgique depuis le début des années 90. Il y a trois ans, elle rejoint la communauté L’Autre Rive de Hannut sur les conseils de sa famille. Touchée par l’accueil qui lui est réservé, elle apprécie le déroulement des matinées de culte, l’enseignement et la communion fraternelle.


Rahel a toujours été à l’église, d’abord emmenée par ses parents, puis par choix personnel. Il y a quelques années, elle découvre que les parents d’une camarade de classe de sa fille sont responsables d’une toute nouvelle communauté chrétienne à Hannut. Pendant deux ans, la famille assiste de temps à autre aux cultes de L’Autre Rive, tout en continuant de fréquenter l’église dont ils sont membres depuis plus de dix ans. En 2016, ils font le pas de s’attacher à la communauté hannutoise, au sein de laquelle le désir sincère de suivre et de servir Dieu est perceptible.


Béatrice définit la « communauté » comme un espace d’accueil, d’écoute et de partage. C’est l’endroit où l’on crée des liens, des amitiés, où l’on se soutient et où l’on se réjouit ensemble. Cette dimension dans laquelle l’on devient une famille est essentielle. Pour Rahel, une « communauté » est constituée de personnes qui, au-delà de leurs différences, visent un même objectif. Faire partie d’une communauté implique un investissement personnel et un partage avec autrui dans l’optique d’avancer ensemble vers le but commun. Comme le feu qui maintient les charbons ardents, ce cadre c


ontribue à ce que Rahel reste « chaude » pour Dieu. Elle peut faire sa part, être interpelée, encouragée et exhortée par la Parole de Dieu et par d’autres membres de la communauté. Elle peut trouver des personnes avec qui partager et amener en prière des sujets qui la touchent profondément.


A L’Autre Rive, la vie communautaire ne se résume pas aux rassemblements du dimanche ou aux réunions en semaine. On la vit en partageant sa vie, un repas ou des amitiés. On la manifeste en soutenant, ensemble, des initiatives locales, telles les 24 Heures de Belgique de Puzzle, un évènement international qui se tient chaque année à Hannut. Elle n’est pas réservée aux adultes : les jeunes peuvent y rencontrer des copains de leur âge qui ont une même vision de la vie, qui veulent suivre Dieu.


Cette vie communautaire telle qu’espérée et vécue par Béatrice et Rahel n’est heureusement pas l’apanage d’un nombre limité d’assemblées chrétiennes. Toutes deux l’ont d’ailleurs expérimentée à des degrés divers dans leurs précédentes églises. Il suffit parfois juste d’assembler ces « petits bouts de communauté » et de les laisser croître. Pour Rahel, par exemple, le partage et le service commun trouveront davantage leur place dans un environnement local, et il faudra parfois user de patience avant de pouvoir en récolter les fruits. Passer du temps avec d’autres et s’investir dans une tâche avec eux contribue à la mise en place d’un cadre propice à la création de relations et à la croissance d’une communauté. Et Béatrice de souligner l’importance de l’ouverture d’esprit, du souci du prochain, de la bienveillance et de la sagesse.

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